"On juge qu'entre les passions de tout le corps dont l'homme se plaint, la douleur des dents est la plus griffue". C'est ainsi que Guy de Chauliac, chirurgien des Papes en Avignon décrit la douleur dentaire en 1363. Dès son origine, la médecine a essayé de soulager ces maux. Égyptiens, Grecs, Romains puis Arabes ont chacun apporté leurs théories puis leurs remèdes souvent peu efficaces. Au Moyen Âge les médecins ont rapidement confié les "soins dentaires" aux barbiers et dentateurs.
Les objets présentés, dents, instruments, remèdes, permettront d'évoquer les différentes pathologies dentaires, leur origine supposée, les traitements, sans oublier les soins préventifs voire esthétiques. A une époque où ceux-ci étaient souvent peu accessibles, la population n'a d'autre recours que l'invocation de Sainte Apolline aujourd'hui patronne des dentistes.
Depuis l'Antiquité, médecins et chirurgiens se sont intéressés aux soins des blessures de guerre et plus particulièrement à l'extraction des flèches.
A partir du XIème siècle, avec la traduction des auteurs arabes les plus renommés, de nombreux traités de chirurgie voient le jour. Entre le XIII ème et le XIVème siècle, de grands chirurgiens, souvent médecins ont montré une capacité d'innovation thérapeutique, une dextérité oprératoire et une audace chirurgicale surprenante.
Nous vous proposons de découvrir la prise en charge des blessures de guerre par un chirurgien lettré du XIVème dans ses diverses composantes. Interventions: extraction des flèches, blessures par armes à feu, traitement des hémorragies, trépanation, amputation......
Avec présentation des instruments et exemples de remèdes utilisés.
Aujourd'hui, le chiffre noté sur les pièces suffit pour nous en indiquer la valeur. Depuis l'Euro, la même monnaie circule dans une grande partie de l'Europe.
Au Moyen Âge, rien de tel. La valeur de la monnaie dépend de son poids en métal précieux (or ou argent). Une livre n'a pas la même valeur à Paris, Tours, Londres ou dans les Flandres. Il faut aussi distinguer monnaie et unité de compte. Le système décimal n'a pas cours … Pour s'y retrouver, l'homme médiéval doit faire appel à un changeur.
Nous vous proposons de découvrir cette activité illustrée par le tableau de Quentin Metsys par exemple. Après une présentation de reproduction de diverses monnaies, nous évoquerons leur valeur et le coût de la vie. Nous terminerons par la présentation d'un abaque, véritable "machine" à calculer, qui permet de réaliser additions, soustractions, multiplications et même divisions.